Pendant le tour du monde de la Route des Algonautes en 2010-2011, Anne-Gaëlle n'était pas toute seule. OK, évidemment il y avait Jacqueline Algane... Mais aussi distrayante la compagnie d'une co-équipière imaginaire telle que Jacqueline puisse être, le pouvoir d'action et l'efficacité des personnages fictifs restent très limités.
Par contre, s'il y a bien une équipe sur laquelle Anne-Gaëlle a toujours pu compter, c'est la classe de CE2-CM1-CM2 de Pascale Mougin à l'école de Cleden-Cap-Sizun (Finistère, France) !
Un voyage autour du monde pour poser des questions sur le développement durable, dans 17 pays, en 9 mois... La première question qui se pose c'est celle de la consommation de pétrole pour un tel voyage, non ? Heureusement les algonautes juniors ont assuré le suivi et les calculs de la compensation CO2 du voyage. Mais pas seulement ! Au programme de cet échange pédagogique, questions et investigations sur les algues et les pays traversés.
Découvrez ci-dessous les nombreuses activités réalisées dans cet échange placé sous le signe de la science et de la complicité.
Rendez-vous à la plage !
En ces premiers jours d'école de septembre 2010, nous avons rendez-vous à la plage pour notre première rencontre. On va parler des algues toute l'année, autant commencer par les observer de près et les toucher. Toute l'équipe connaît bien la plage du Loc'h entre Primelin et Plogoff, mais combien pourraient citer le nom des algues gluantes qui chatouillent les jambes quand on se baigne ici en été ?
La première question "est-ce que vous aimez les algues ?" suscite un enthousiasme limité. On pourrait mettre ça sur le compte de l'heure matinale, les mines sont encore ensommeillées. Seconde question "avez vous déjà mangé des algues ?". La réponse en 4 lettres est sans appel : "BERK !". Une ou deux petites voix se font entendre pour parler de sushis et de sel marin aux algues. Allez il est temps d'aller sur le terrain en apprendre plus sur ces algues familières et méconnues à la fois !
Le coup de vent de la veille nous a fait décaler le jour de notre sortie. Bien que bretons habitués aux marées, nous n'avons pas changé notre heure de rendez-vous2 et nous sommes un peu tôt, la mer est encore bien en haut ! Mais il y a de quoi faire : l'exploration de la diversité et du rôle des algues commence tout en haut de la plage.
Les algonautes juniors repèrent des empreintes d'oiseaux sur le sable, tout près d'algues (plus très fraîches) échouées sur le sable. Il semblerait que les gravelots (entre autres oiseaux) apprécient leur petit déjeuner sur ces tas d'algues. Les enquêteurs se mettent au travail : l’un d’entre eux remarque des puces de mer et des moucherons qui tournent autour des algues. Serait-ce le casse-croûte des oiseaux ?
Ces algues déposées par le mer sur le haut de l'estran (= la zone de balancement des marées) font partie de la laisse de mer et jouent un rôle important dans l'écosystème. La laisse de mer désigne tous les éléments - naturels ou non - déposés sur la plage lorsque la mer se retire. Ce mélange d'algues et d'objets d'origine marine, terrestre ou anthropique, constitue un habitat pour de nombreux organismes.
Ces algues échouées ne sont plus dans leur milieu et ne peuvent pas survivre longtemps émergées. Elles sont dégradées et minéralisées par des bactéries. La décomposition de ces algues attirent de nombreux petits organismes, dont des détritivores, qui vont se nourrir de ce jus d’algues. Les puces de mer se nourrissent ici, contribuent à éliminer les débris et servent de nourriture aux oiseaux notamment. Ces algues - même échouées - sont donc un maillon essentiel dans l’établissement d’une chaîne alimentaire tout en haut de la plage. La dégradation des algues libère des nutriments qui fertilisent et enrichissent tout l'estran : ils sont utilisés par les végétaux terrestres du haut de la plage, les plantes marines, le plancton, les alevins, etc. Parmi les plantes terrestres, l'oyat bénéficie de ces nutriments. Cette plante permet de fixer le sable et de maintenir la dune. La laisse de mer joue donc un rôle important dans la fixation des dunes et la préservation du littoral.
Ici, il y a souvent des échouages massifs d'algues après les tempêtes et beaucoup d'entre nous se pincent le nez en y pensant... Des algues en décomposition qui sentent fort, ça ne ressemble pas à l'entrée en matière idéale pour séduire de jeunes algonautes, et pourtant, ceux-ci ont déjà pris la mesure du rôle écologique des algues et s'élancent pour la suite de l'exploration.
Au fur et à mesure que la mer se retire et découvre l'estran, nous avançons vers le bas de la plage. Notre équipe a l'habitude de l'estran, pas de problème pour se déplacer à toute vitesse dans les rochers ! Pour certains des algonautes juniors, les algues se ressemblent toutes. Le nez penché au dessus des cuvettes d'eau, on regarde avec plus d'attention les algues brunes, vertes et rouges et la diversité des tailles et des formes. Nous avons amené des ciseaux pour récolter des échantillons à observer en classe. Toutes les algues ne poussent pas de la même façon : les zones de croissance se trouvent pour certaines aux extrémités, pour d'autres à la base ou sur des rameaux. Dans tous les cas nous évitons de les arracher pour leur laisser une chance de repousser. Nous avons pris des paniers en osier pour transporter les échantillons : un panier en osier c’est solide, ça ne s’envole pas comme les sacs en plastique, ça ne pollue pas, l’eau ruisselle entre les mailles et puis c’est très joli !1
En descendant sur l'estran, on se rend compte que les espèces d'algues changent. Les algues ne sont pas réparties au hasard sur l'estran, elles sont réparties en ceintures. Certaines espèces sont émergées à chaque marée et passent finalement plus de temps hors de l'eau que dans l'eau : elles sont exposées au soleil, au vent, à la pluie, aux variations de salinité, etc. Ces conditions d'environnement changent en fonction de la position sur l'estran et les différentes espèces d'algues s'installent à l'endroit où elles sont le mieux adaptées.
Nous allons jusqu’au bord de l'eau à l'heure de la marée basse et pouvons ainsi observer les laminaires. Ces grandes algues brunes ne sont découvertes qu'au moment des grandes marées. Elles sont récoltées dans la région par les bateaux goémoniers (à l'aide d'un scoubidou) et transformées dans des usines pour des applications agro-alimentaires. Nous avons tous eu l'occasion d'en manger et nous en reparlerons en classe.
Au cours de cette exploration de l’estran, les algonautes juniors ont recherché les indices leur permettant de mieux comprendre la diversité, la répartition et le rôle des algues dans les écosystèmes. Il est temps de retourner en classe avec tous nos échantillons !
Ateliers en classe
Nous passons l'après-midi en classe à observer les échantillons que nous avons collectés. Nous avons récolté beaucoup d’algues différentes et nous commençons un alguier pour identifier et conserver les différentes espèces. A la différence d'un herbier de plantes terrestres, il faut sécher les algues pendant plusieurs jours dans du papier journal. Les algues vont adhérer au papier et il faut placer un morceu de tissu pour ne pas qu'elles adhèrent au journal.
Nous faisons aussi quelques expériences. L’algue brune plongée dans de l’eau bouillante devient verte ! Dans le bocal, la petite algue verte exposée à une forte lumière se recouvre de petites bulles, que se passe t'il ? Tours de magie ou science ? Science bien sûr ! Toutes ces petites expériences nous donnent l'occasion de parler des différents pigments à l'origine des couleurs des algues, de la chlorophylle et de la photosynthèse. Nous abordons ces aspects de biologie à partir des algues récoltées le matin mais aussi pour découvrir les microalgues, invisibles à l’œil nu.
Après cette journée scientifique chargée, les algonautes juniors établissent déjà des conclusions sur le rôle fondamental des algues dans les écosystèmes (renouvellement de l’oxygène, base des chaines alimentaires). Ils sont enthousisates, nous avons encore plein de choses à nous dire et nous nous donnons rendez-vous quelques jours plus tard.
L'équipe réalise que nous avons déjà tous manger des algues, sans même le savoir !
Après dégustation d’un goûter contenant ces fameux extraits, Anne-Gaëlle affirme que les algues seront encore plus présentes dans notre vie de tous les jours dans le futur. Et si les algues demain pouvaient permettre de répondre à des problèmes environnementaux et sociétaux ? Nous parlons de développement durable et Anne-Gaëlle présente quelques applications et innovations dans des domaines industriels variés, son parcours en recherche et les raisons l’ayant poussé à entreprendre un voyage autour du monde à la rencontre des algonautes, des personnes qui utilisent l’algue comme matière première pour développer des approches originales.
Les algonautes juniors sont d’accord pour accompagner le voyage, du moins à distance parce qu’ils ont école et ne peuvent pas partir ! Beaucoup de travail en perspective ! Biologie, géographie pour repérer les pays traversés, mathématiques pour calculer la compensation carbone du voyage, sans oublier l'expression artistique : les algonautes juniors ont fait des dessins dans lesquels ils imaginent les algues aujourd’hui ou dans le futur. Ces dessins ont par la suite été distribués aux algonautes rencontrés en cours de route !
Echanges et visioconférences autour du monde
Nous avons gardé le contact pendant le voyage via le blog ou les mails dans lesquels les algonautes juniors posaient leurs questions sur les algues, les personnes rencontrées ou les pays traversés.
Nos moments préférés furent les visioconférences. La classe de Cléden-Cap-Sizun est équipée d'un tableau numérique, c'est le top pour ces moments d’interaction très forts pendant le voyage. Celles-ci faisient aussi l'objet d’un gros travail collectif en classe avec recherches documentaires sur les aspects scientifiques ou sur les pays traversés.
Les visioconférences étaient aussi le moment où les algonautes juniors présentaient les avancées de leur travail à l'école pour la préparation d'une exposition sur les algues et de la fête de l’école.
Retrouvez ces moments forts en images ci-dessous et dans la vidéo sur cette page !
Première visioconférence depuis la Corée du Sud en direct de l'Université de Kongju où Anne-Gaëlle a retrouvé le Pr. Kim. Elle l'avait déjà rencontré pendant sa thèse car ils travaillaient sur des espèces assez proches ayant des mécanismes de réparation des blessures et de régénération fascinants !
Nous avons 8 heures de décalage horaire : en ce début d'après-midi à Cleden, c'est déjà la nuit pour Anne-Gaëlle !





Quel dommage que nous n'ayons pas beaucoup d'images de cette visioconférence mémorable, organisée un samedi à l'occasion de la journée « Portes ouvertes » de l’école ! Notre visioconférence a eu lieu en présence des parents d’élèves et de Mme Nadine Kersaudy, maire de Cléden-Cap-Sizun : à cette occasion, les parents ont pu à leur tour poser leurs questions sur les algues, les innovations et le voyage !
Mais il aurait fallu filmer pour une autre raison ! Les algonautes juniors se posaient beaucoup de questions sur les conditions du voyage : où dors tu ? où manges-tu ? comment laves-tu ton linge ? Pour cette visioconférence, ils ont eu un aperçu de l'ambiance dans les auberges de jeunesse au Brésil ! Anne-Gaëlle était arrivée la veille au soir à Florianopolis dans cette auberge de jeunesse en bord de plage où une fête battait son plein ! Réveil à 6h pour Anne-Gaëlle, il y a 5 heures de décalage horaire cette fois-ci et le rendez-vous est fixé avec Cleden en la fin de matinée. Mais certains voyageurs de l'auberge n'ont pas terminé la fête et rejoignent notre discussion avec confettis et boas à plume ! Vive l'ambiance de Floripa !!! Nous avons bien ri !

Quelques jours avant le retour, nous avons fait une dernière visioconférence un peu particulière : celle-ci a lieu en direct d’un congrès international sur les algues ! Ce congrès est organisé par l'International Society for Applied Phycology à Halifax au Canada. Le décalage horaire est de 5 heures, mais nnous sommes quasiment à la meme latitude, seul l'Océan Atlantique nous sépare !
Les algonautes juniors ont pu découvrir les dessous d’une conférence internationale. Les élèves ont eu un aperçu du congrès en assistant à la fin d’une séance plénière. Ils ont découvert le principe de ces rencontres scientifiques d’échanges et les modes de présentations des travaux de recherche (conférences et posters).
Cerise sur le gâteau : ils ont pu poser directement leurs questions aux chercheurs et professionnels ! Francophones ou anglophones, merci à tous les algonautes qui nous ont accordé un peu de leur temps ! Dr. Clémentine Seguimbraud, Dr. Eric Tamigneaux, Dr. Alan T. Critchley, Pr. Klaus Lüning et Pr. Eric Deslandes.
Charly, jeune franco-britannique, en classe de CM1 à l’époque, a joué le rôle d’interprète et traduit les réponses en anglais des chercheurs à toute la classe.
La rencontre avec le Pr. Eric Deslandes qui fut le directeur de thèse d’Anne-Gaëlle à l’Institut Universitaire Européen de la Mer à Brest a donné l’occasion de reparler du doctorat et du cursus menant à la voie de la recherche.
Cet échange a été filmé grâce à l'aide précieuse du Dr. Leila Hayashi, algonaute de Florianopolis au Brésil ! Un grand merci à elle !
Jetez un coup d'oil à la vidéo du haut de la page !
Retrouvailles à la Pointe du Raz
Le voyage de prospection de la Route des Algonautes s’est achevé le vendredi 1er juillet 2011. Les algonautes juniors et Anne-Gaëlle se sont donnés rendez-vous à la Maison du Site de la Pointe du Raz à Plogoff où le directeur Bruno Cariou nous accueille pour notre debriefing. Elus, parents d'élèves et proches sont également présents !
Maurice Lemaître, maire de Plogoff, accueille Anne-Gaëlle de retour dans son port d'attache en citant les vers de Joachim du Bellay :
Ces mots choisis font résonner le coeur du projet. Le terme Algonaute inventé dans cette aventure pour désigner les explorateurs des algues est bien sûr également une référence aux Argonautes de la mythologie grecque : les textes anciens relatent que, sur un défi du roi Pélias, Jason et les Argonautes - héros mythiques - embarquèrent à bord du navire Argo et partirent pour un long périple en quête de la Toison d’Or. En 2010, les héros de la Route des Algonautes sont les chercheurs, inventeurs et professionnels en tout genre qui mettent à profit leur créativité et leur énergie pour proposer des solutions d’avenir pour les générations futures avec l’algue comme matière première !Annick Le Loch, Députée du Finistère prend ensuite la parole et renouvelle ses encouragements à Anne-Gaëlle pour la suite de l’aventure et la diffusion de toutes ces découvertes.
Après la diffusion d'une vidéo retraçant le travail effectué dans le cadre de cet échange pédagogique, Anne-Gaëlle répond ensuite aux nombreuses questions de l'assistance. Parmi celles-ci : quel est le pays où il y a le plus d’algues ? Vas tu travailler avec les chercheurs que tu as rencontrés ? Quelle est l’utilisation la plus étonnante que tu aies vue ? Est-ce que tu t'es fait des amis ? Ta famille t’as t’elle manquée ? C’est comment le lac rose ?
C'est au tour des élèves de présenter l'exposition réalisée sur la thématique : réalisation d’alguiers, de posters, etc. Ces travaux abordent des notions pointues de biologie et d’écologie, telle que l’étagement des algues sur l’estran !

Juste avant de déguster le goûter préparé par les enfants avec des recettes aux algues, il reste un point important à régler. En tant que responsables de la compensation carbone de la Route des Algonautes, ils ont calculé les kilomètres parcourus et les points carbone du voyage. Nous avons décidé d'attribuer cette somme à un projet algues. Voilà de nouvelles perspectives pour la rentrée, mais pour le moment c'est l'heure des grandes vacances pour les algonautes juniors après une année très productive !
Exposition
L'exposition réalisée par les élèves comportent des alguiers et des posters. Ces travaux abordent des notions pointues de biologie et d’écologie, telle que l’étagement des algues sur l’estran, la photosynthèse ou les utilisations des algues.
Cette exposition été présentée à la Mairie de Cleden-Cap-Sizun en mai 2010 puis à la Maison du site de la Pointe du Raz pendant le mois de juillet 2011. L’exposition a été de nouveau présentée de mi-juillet à début août 2012 à la mairie d’Esquibien à l’occasion du vingtième anniversaire de la Fête du goémon dans la commune. Au total ce sont près de 30 000 visiteurs qui ont pu découvrir le travail des algonautes juniors. D'après les retours, ils avaient à leur tour également beaucoup de questions !
Compensation carbone du voyage : de Cleden à la Malaisie
A partir des kilomètres parcourus avec les différents modes de transport (avion, train, bus), les algonautes juniors ont calculé le bilan carbone du projet. Ce sont au total près de 15 tonnes de CO2 qui ont été rejetées dans l’atmosphère à cause des déplacements du voyage. Théoriquement, Anne-Gaëlle devrait s'abstenir de respirer pendant 30 ans pour compenser ces émissions ! Il existe une autre solution, imparfaite mais qui permet d'allouer la somme correspondant à la compensation carbone à un projet environnemental. Nous avons décidé d'attribuer cette somme à un projet découvert en cours de route et œuvrant dans le sens du développement durable à partir des algues.
D’après les différents sites internet spécialisés, cela équivaut à une compensation carbone de 130 à 200€. Cette somme est destinée à être allouée à un projet découvert en cours de route et œuvrant dans le sens du développement durable à partir des algues.
Nous nous retrouvons à l'école en septembre 2011 pour déterminer quel projet sera financé. Anne-Gaëlle présente 3 projets de petite/moyenne échelle concernant la lutte contre la malnutrition, l'agriculture biologique ou l'éducation. Nous organisons une élection à bulletin secret.
A l'issue du scrutin, le projet Kelab Alami porté par Serina Abdul Rahman en Malaisie obtient le plus de votes. A quelques kilomètres de Johor Bahru, dans un village de pêcheurs où le taux de pauvreté est élevé et les propositions d'activités pour les jeunes rares, Serina a créé un club nature où les jeunes de 3 à 18 ans peuvent venir apprendre en s'amusant : jardin d’agriculture biologique, science, anglais, jeux, natation, etc.
Ces actions sont aussi une recherche : Serina réalise une thèse de doctorat sur la gestion des espaces côtiers littoraux par l’éducation à l’environnement. Anne-Gaëlle avait passé quelques jours avec eux dont le soir de Noël !
"Mon hypothèse est que si vous enseignez aux enfants un comportement respectueux de l'environnement et du patrimoine naturel, les enfants éduqueront le reste de la communauté, y compris leurs parents, leurs amis, leurs aînés, quiconque, et nous pouvons l'utiliser pour la gestion de l'environnement côtier. J'enseigne des savoirs aux enfants sur une longue période de temps puis je teste et analyse pour voir si les enfants enseignent à d'autres personnes."
Dr. Serina Abdul Rahman
Nous avons contacté Serina et les enfants du club Kelab Alami. La somme a servi au financement d'un déplacement à l'université de Kuala Lumpur de quelques enfants du club où ils ont témoigné de leur expérience dans le cadre d’un séminaire de recherche.

Merci !
Un énorme merci à Pascale Mougin pour cette formidable collaboration et à Aline, Alizée, Charly, Erwan, Gabriel, Gwendal, Lucas, Maël, Maelenn, Maxime, Ninon, Olivia, Pierre, Quentin, Robin, Valentin, Yanis, Yoni, Zélie, élèves de CE2-CM1-CM2 en 2010-2011 ainsi qu'à tous les enfants de l'école de Cleden-Cap-Sizun. Merci pour votre enthousiasme et tous vos gentils messages tout au long du voyage.
Un grand merci à la communauté de communes du Cap Sizun, à la commune de Plogoff et au Grand Site de France de la Pointe du Raz pour leur soutien.
Flashback
Retrouvez les articles liés à l'échange pédagogique sur le blog de la Route des Algonautes
Notes
1. Essayez une récolte d'algues à la plage avec cet équipement : les gens seront toujours curieux et vous vous ferez de nouveaux amis !↩
2. Eh bien oui, quand même ! Le coefficient de marée change d’un jour à l’autre, l’heure de la marée basse aussi !↩